Le 13 février 2019, il y a eu un dépistage communautaire de la «vie intelligente» de Dan Habib à la Faculté d’éducation de l’Université Western. L’ événement a été parrainé par Rsekn et le Centre canadien de recherche sur l’éducation inclusive.
Avant le début du film, il avait une brève discussion sur ce que nous croyions l’intelligence était et le but de Qi scores. Une question posée, » Pensez-vous que les tests de QI ou tout autre test standardisé peuvent prédire la capacité d’une personne à apprendre ou son avenir?” Il y avait un consensus mutuel sur le fait que les scores de QI ne définissent pas un individu. On a discuté de la capacité de réussite d’une personne à plusieurs autres facteurs et de la manière dont l’environnement joue un rôle important dans le développement des compétences. J’ai partagé le fait que les scores de QI ne donnent pas une image globale d’un individu et qu’ils ont tendance à limiter la valeur d’un individu. Il est évident que les scores de QI accentuent ce qu’une personne ne peut pas faire plutôt que ce qu’elle peut.
Le film a incorporé trois histoires différentes d’étudiants qui sont à différentes étapes de la vie. La première histoire était à propos de Naieer qui était à l’école secondaire et était inclus dans tous ses cours. Il est évident que Naieer était passionné de peinture et que sa famille ainsi que l’école essayaient vraiment de nourrir cette force. Considérant que Naieer est un grand homme noir vivant en Amérique, son père avait exprimé une inquiétude concernant l’intersectionnalité. Le père de Naieer craignait énormément que la police puisse s’en prendre à Naieer dans la communauté pour «agissements étranges». Le problème de cette situation est qu’il est bien connu que les hommes noirs en Amérique ont tendance à être visés par la police. Cette peur réaliste du père met en lumière les défis et les inquiétudes supplémentaires auxquels certaines familles peuvent être confrontées en matière d’intégration. Cela devrait nous rappeler de prendre conscience de la complexité de l’intersectionnalité et de la diversité des composantes de l’inclusion à l’intérieur et à l’extérieur de l’école.
L’histoire suivante concernait Micah qui était à l’université. Son histoire s’est concentrée sur l’aspect social de l’issue de la vie et il a communiqué des objectifs de vie positifs, tels que vouloir se marier et devenir un parent. Il a expliqué comment qu’il avait vu ses parents se battre pour qu’il grandisse et maintenant, il est fier de le faire pour lui-même. La question qui se pose ici est de savoir si nous nous attendons à ce que les objectifs de la vie soient les mêmes pour les personnes avec et sans déficience intellectuelle. La dernière histoire montrée concernait une femme nommée Naomie. Nous avons pu voir Naomie participer à une formation professionnelle et être embauchée dans une école de beauté pour un stage rémunéré. Ce résultat contraste fortement avec les possibilités d’emploi non rémunérées et sous-payées typiques des personnes handicapées mentales.
D’après le visionnage de ce film, il est évident que l’inclusion confère aux personnes handicapées une plus grande autonomie et leur permet de prospérer dans la communauté. Après le visionnage du film, un dialogue stimulant a eu lieu sur la manière dont la population de l’Ontario était en train de se focaliser sur les scores de QI en tant que raison de placer les enfants dans des écoles séparées. Je pense que le message d’accueil de cette conversation était que nous devons nous rappeler pourquoi l’inclusion est importante en premier lieu. Nous ne voulons jamais revenir à l’époque des mauvais traitements institutionnels infligés aux personnes ayant une déficience intellectuelle. La communication entre les réseaux est également vitale et doit avoir lieu pour voir comment d’autres personnes de différentes provinces intègrent l’inclusion dans leurs écoles. Enfin, ce qui a le plus résonné chez moi, c’est que tout le monde dans le film avait quelqu’un qui les défendait. La question est de savoir ce qui arrive à ceux de nos communautés sans défenseurs. Comment pouvons-nous devenir leurs avocats et ne pas laisser les scores de QI les empêcher? En Ontario, nous essayons certes, mais lors de cet événement, nous avons compris que nous devrait faire mieux.
écrit par Petra Owusu
«Nous saurons que l’éducation pour l’inclusion est vraiment devenue une composante de notre culture lorsque le terme devient obsolète» – Citation d